Pensées d’automne

Un train part, mes pensées s’envolent, je suis sur le départ, je me perds en vol.
Quelque part…
Il y a dix voix, des milliers de voies à prendre et à surprendre, sans attendre au milieu d’un cercle sans fin.
Et demain ?

Où sont nos rires en avance, nos pas en retard et nos sourires en suspens ?
Marcher, voler, dormir et mieux rêver…
C’est une vie qui nous dit de vivre, d’attraper les bonheurs en plein vol avant qu’ils partent au-delà de la terre.
Quelque part… Où nous ne sommes pas.
Je serai ma propre reine, à combler mes peines comme une grande et à avancer sans rien demander à personne.
Je suis un éclair sur terre, un passage dans le ciel où personne ne m’appelle.
Car…
Nous sommes seuls au milieu du monde, nous sourions dans le vide au milieu des rires, nous marchons dans nos propres pas même quand tout le monde court autour.
Il reste nos espoirs, nos trêves et notre sommeil pour vivre, sans chercher les pourquoi et les comment : ils seront dans un endroit où personne ne viendra.
Il y a toi, nous, vous, ils…
Éphémères.
Ne rien attendre, ne plus se blesser.
Se laisser bercer par ses illusions mais attraper au vol chaque moment de joie, transformer ma vie en un train où chaque station est un éclat de rire.
Il pleut, il neige, le soleil brille ou le ciel se couvre ; qu’importe le temps, l’heure passe, elle se surpasse à chaque minute et à chaque seconde.
Sous les rayons du soleil, l’eau et les orages, il y a un quotidien rythmé d’instants tellement précieux…
Et que volent nos rêves, que nos mains se soudent à jamais et que tu restes toujours rire avec moi.
A nos voix, à nos sourires et à demain : je suis, je serai et je resterai celle que je connais et celle à qui je pardonne.

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