Fruits et légumes biologiques, 100% bio, produits issus de l’agriculture biologique… Le mot « bio » prend de plus en plus d’ampleur et s’invite petit à petit dans notre quotidien : nourriture, cosmétique, textile… tout y passe. Outre ce phénomène de mode, il représente simplement la normalité : des produits sans pesticides, accusés depuis quelque temps de probables maux – notamment les cancers.
Si les produits phytosanitaires permettent un rendement agricole important, l’aspect dangereux a pourtant longtemps été négligé (en plus d’appauvrir peu à peu les terres). En effet, en visitant un local où sont entreposés les différents produits, on peut lire sur les étiquettes des indications peu rassurantes : irritant, dangereux pour l’environnement, nocif, corrosif, voire « Attention poison ». Charmant !
Il est facile de comprendre qu’une tombe accompagnée d’une petite croix nous attend si on ingère directement un de ces produits. Et pourtant, ils servent à l’agriculture et dans les rues pour empêcher la pousse des fameuses « mauvaises herbes », surtout sur les trottoirs.
Si le bio a le vent en poupe, il sera peut-être, avec le temps, une manière de vivre habituelle et non plus synonyme de « cher » ou « Boboland ». Plus facile à dire qu’à faire, mais dans une société en pleine réflexion sur ce sujet, manger sans se demander si on avale 2 kilos de pesticides au passage serait formidable !